« Le breton, porte d’un monde » par Roparz Hemon (1941)

Celui qui se sent attiré par la langue bretonne s’aperçoit vite qu’elle lui donne plus qu’il n’avait espéré. Il croyait, en l’étudiant, retrouver une province. Il découvre qu’elle l’introduit dans un monde nouveau. L’étonnement, puis l’enthousiasme que provoque cette découverte, expliquent le phénomène qui se produit alors : d’abord un sentiment de méfiance,, presque de dégoût, pour la culture reçue dans les écoles officielles; puis … Continuer de lire « Le breton, porte d’un monde » par Roparz Hemon (1941)

« 7 août 1932, naissance de la Bretagne nouvelle » (Paul Gaignet)

Le 7 août 1932 marque dans l’histoire du mouvement breton le début d’une ère nouvelle et doit, à ce titre, être noté comme une date capitale. Depuis que le dernier Chouan avait cessé de te faucher des moissons de “patauds”, il pouvait sembler que la Bretagne eût en même temps cessé de constituer une personne vivante, capable d’intéresser à son sort les hommes de son … Continuer de lire « 7 août 1932, naissance de la Bretagne nouvelle » (Paul Gaignet)

« Nantes première ville bretonne »

Nous avons appris par nos services de renseignements que certains individus, déjà bien connus avant la guerre pour leur propagande anti-bretonne, ont repris le cours de leur peu reluisants exploits, cette fois avec une virulence proportionnée au succès magistral remporté dans notre ville par l’Heure Bretonne. Leur sale petit besogne consiste à répéter à tout venant : “Nantes n’est pas en Bretagne, les Nantais ne … Continuer de lire « Nantes première ville bretonne »

1939-1940 : l’échec de la tentative séparatiste bretonne. (Yann Fouéré)

Toute action publique leur étant rendue impossible en Bretagne et en France, les chefs nationalistes vont s’efforcer de faire admettre par l’Allemagne la thèse du séparatisme et de l’indépendance. La répression policière qui avait commencé en 1938 contre les militants du Parti national breton, s’accroît à partir de la déclaration de guerre. Le 20 octobre 1939, le PNB est officiellement dissous. Plusieurs centaines de perquisitions … Continuer de lire 1939-1940 : l’échec de la tentative séparatiste bretonne. (Yann Fouéré)

« Sans la France que serait la Bretagne ? » par Fransez Debeauvais (1933)

Que serait la Bretagne sans la France ? Mais elle se porterait très bien. Nous savons ce qu’est la Bretagne avec la France, par la faute de la France : un pays qui se vide de sa personnalité et de sa qualité de nation, un pays privé du droit élémentaire de se gouverner lui-même et de cultiver sa langue, un peuple saigné dans la guerre, … Continuer de lire « Sans la France que serait la Bretagne ? » par Fransez Debeauvais (1933)

« La question gallaise » par Morvan Marchal (1919)

Pour quiconque se préoccupe du relèvement de notre Patrie Bretonne se présente bien vite un obstacle profond à sa juste compréhension de la question, et à l’établissement d’un système de propagande bien nettement défini ; je veux causer de l’existence en Bretagne d’une partie de langue française, de la Haute Bretagne. Et pour que l’on voyage un tant soit peu en pays haut Breton, la … Continuer de lire « La question gallaise » par Morvan Marchal (1919)

« Vers une Europe des patries charnelles ? » (Saint-Loup)

Nous proposons aujourd’hui à nos lecteurs des extraits d’un article de l’écrivain français Saint-Loup, paru en 1976 dans la revue Défense de l’Occident. Pour des raisons de censure, nous avons coupé les passages condamnables et remplacés les expressions condamnables par des synonymes en italique. L’article peut être lu dans son intégralité sur le site de nos amis de la revue Vouloir : http://www.archiveseroe.eu/saint-loup-a48276837. . « (…) … Continuer de lire « Vers une Europe des patries charnelles ? » (Saint-Loup)

« Pourquoi nous ne sommes pas Français ? » Olier Mordrel, 1924

Aucun raisonnement, si exact semblerait-il, n’aurait convaincu nos amis de l’existence d’une nationalité bretonne, s’ils n’avaient pas tous la conscience formidable, quoique souvent peu documentée, d’appartenir à un peuple dissemblable du peuple français. “Nous ne sommes pas Français”, Dans cet aveu se résume leur foi nationaliste. Elle s’y justifie souvent même à leurs yeux. N’est-il pas évident que “nous ne sommes pas des Français ?” … Continuer de lire « Pourquoi nous ne sommes pas Français ? » Olier Mordrel, 1924

« Georges Cadoudal le révolté » de G. Lenotre.

Georges Cadoudal sortit à vingt ans de Saint-Yves, à l’époque où on en expulsait ses maîtres ; il se plaça comme clerc chez un notaire d’Auray, maître Glain, et fréquentait le soir au club local. Discernant les lacunes de son éducation, il cherchait à s’instruire en pénétrant les causes et les répercussions probables des événements qui troublaient si profondément sa province. Réduit à l’horizon rétréci de … Continuer de lire « Georges Cadoudal le révolté » de G. Lenotre.

« La nature sacrée chez les anciens Celtes », Georges Dottin.

Les écrivains de l’antiquité s’accordent à reconnaître la religiosité des Gaulois. Au témoignage bien connu de César qui dit que les Gaulois sont un peuple très adonné aux pratiques religieuses, il faut ajouter ceux de Tite Live et de Denys d’Halicarnasse. Les Celtes étaient les plus habiles des peuples en science augurale, et le Galate Déjotarus passait pour un augure remarquable. La divination s’exerçait par divers … Continuer de lire « La nature sacrée chez les anciens Celtes », Georges Dottin.