Nous proposons aujourd’hui à nos lecteurs quelques pistes de réflexion proposées par notre ami @BretagnePoint sur son compte Twitter. Nous renvoyons également nos lecteurs à l’article « La Bretagne et la mer » (https://barr-avel.blog/2020/10/14/la-bretagne-et-la-mer-une-piste-a-explorer/ ) qui permet d’approfondir les idées développées ici. Un nouveau rapport à la mer est à inventer, loin du tourisme de masse, et c’est à ce besoin profond de changement que répondent les pistes de notre camarade.

1. Une façade maritime celtique ouverte aux grands échanges commerciaux mondiaux aux portes des grands pôles d’échanges d’Europe du Nord (Anvers, Rotterdam, Hambourg, etc) permettrait de desservir efficacement les économies européennes.
2. La projection de ces pays celtes (Bretagne, Pays de Galle, Écosse, Cornouailles, Irlande) vers l’Atlantique Nord leur donnerait une place géographique capitale pour assumer un grand rôle dans la marche de cette économie de la mer.

3. Pour zoomer sur la Bretagne, on notera qu’elle dispose d’une capacité industrielle capable de produire les nouveaux bateaux de demain pour le commerce maritime et les activités militaires qui en découleront avec les exemples de Saint-Nazaire, Brest et Lorient.

4. Le cas de Saint-Nazaire et de Nantes par extension permettrait de faire du pays Nantais une place commerciale mais aussi économique de premier plan, renforçant ainsi le potentiel du bassin d’emploi.
5. Énergétiquement la place des hydrocarbures et du gaz naturelle trouve aussi un écho dans les zones maritimes écossaise et irlandaise avec d’importantes zones d’extraction en mer celtique et du Nord permettant une certaine indépendance sur le plan énergétique.

6. L’industrie sportive liée à la mer est aussi un remarquable vecteur d’emploi et d’innovation avec la conception de nouveaux matériaux. Elle trouverait dans les nations celtiques un ancrage certain. Le nautisme est une voie d’avenir.

7. La faune et la flore marine possèdent également un remarquable potentiel économique par l’exploitation des zones de pêche comme par l’exploitation de la biodiversité marine à d’autres fins comme les engrais et des produits utiles dans l’industrie du médicament.

Conclusion : L’espace maritime, au-delà de son aspect purement paysager, doit être l’objet d’une exploitation raisonnée offrant à l’ensemble des nations celtiques une manière de se projeter plus loin et plus haut.
Demat. Ur vorveliezh keltiek ne c’hellfe bezañ nemet a yezh keltiek. Petra eo bezañ keltiek mod all ? Ur vorveliezh keltiek a vo pa vo c’hwec’h broad dishual emveliek eus ar c’hwec’h bro geltiek, hag int bet keltiekaet da vat. Da-c’houde e c’hellimp komz diwar-benn sevel liammoù etrezomp ha krouiñ ur veli war vor. Evel-just !
J’aimeAimé par 2 personnes