Les partis nationalistes ethniques face à la crise ukrainienne.

La guerre déclenchée hier par le président russe en Ukraine déchire les nationalistes ethniques du monde slave à l’Occident celtique. Même au sein de la mouvance bretonne, les opinions divergent. Pour comprendre les enjeux et les visions de chaque camp, voici donc un rapide tour d’horizon des positions de nos « partis amis » à travers l’Europe.

  • Le Parti National Breton salue la décision prise par Vladimir Poutine de reconnaître les républiques de Donetsk et de Louhansk et condamne les sanctions françaises prises à l’égard de la Russie. Le Parti National Breton souhaite détacher la Bretagne du « bellicisme irrationnel du chien fou français » et refuse de « laisser instrumentaliser la Bretagne par les puissances impérialistes, France en tête. ».
Le Parti National Breton penche côté russe
  • Viktor Orbán semble vouloir tout faire pour éviter à son pays, la Hongrie, de rentrer dans le conflit. « Nous ne laisserons personne pousser la Hongrie dans cette guerre ! », peut-on lire sur sa page Facebook.
Viktor Orbán avec le secrétaire général de l’OTAN.
  • Nos amis corses de Forza Nova se déclarent solidaires de la Russie et des Républiques populaires de Lougansk et Donetsk au nom du « droit des peuples à l’autodétermination » et de la lutte contre l’OTAN.
Le bureau de Forza Nova devant les drapeaux des Républiques populaires du Donbass
  • Le Vlaams Belang condamne cette « violation inacceptable du droit international » mais met en garde contre des « sanctions irréfléchies » qui pourraient mettre en danger l’économie flamande. Le parti appelle au dialogue et à la désescalade.
Le Vlaams Belang, parti nationaliste flamand
  • Les camarades irlandais du National Party appellent l’Irlande à rester neutre dans le conflit : « Not Our War, Not Our Problem! »
Justin Barrett, à la tête du National Party
  • Les Croates du Mouvement Patriotique de Miroslav Škoro, quant à eux, défendent l’Ukraine dont ils estiment qu’elle a été attaquée pour un faux prétexte de « défense des minorités » russes, funeste prétexte invoqué autrefois par les Serbes pour venir massacrer les Croates.
Miroslav Škoro, leader des patriotes croates.
  • Riikka Purra, présidente du parti des Vrais Finlandais, condamne l’agression russe et s’inquiète de la sécurité finlandaise face à « son voisin téméraire ».
Riikka Purra, présidente du parti des Vrais Finlandais
  • Le parti des Démocrates Suédois appelle également a des sanctions plus dure à l’encontre de la Russie afin que l’Ukraine « ait une chance de se défendre contre l’invasion. ».
Les Démocrates Suédois condamnent l’action de Poutine
  • George Simion de l’Alliance pour l’unité des Roumains reste prudent mais s’engage dans le rapatriement des minorités roumaines d’Ukraine.
L’Alliance pour l’unité des Roumains appelle les sympathisants du parti à loger des familles roumaines d’Ukraine

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En bref, on pourrait distinguer schématiquement deux types de réactions. À l’Est, on s’inquiète des appétits russes et on en appelle à la solidarité des Européens face à la Russie. À l’Ouest, on appelle à la prudence et à la neutralité, ou parfois même au soutien à l’action de la Russie en Ukraine.

Barr-Avel invite les Bretons à ne pas oublier que nos principaux ennemis se trouvent ici et pas ailleurs.

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Neven ar Ruz

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