« L’Europe de l’Ouest, sous l’effet destructeur de l’immigration extra-européenne, a semé elle-même les graines de sa balkanisation, » – Entretien avec Boris Le Lay, rédacteur en chef de Breiz Atao

  • Pouvez-vous présenter votre site Breiz Atao en quelques mots pour ceux qui ne le connaîtraient pas ?

BREIZ ATAO est un média de combat au service de la nation bretonne.

  • Breiz Atao, c’est déjà 11 ans d’existence. Quel bilan tirez-vous de cette décennie écoulée ? Quel accueil reçoit Breiz Atao dans la population bretonne ? Le déréférencement a-t-il eu un impact réel sur votre visibilité en ligne ?

Un bilan largement positif quant à ce qui a été atteint en termes d’impact, mais très relatif vis-à-vis de la situation bretonne. Quant à la réaction de la population bretonne, nous avons rarement reçu des réactions négatives, toujours limitées d’ailleurs à la petite clique des journalistes de la gauche fransquillonne qui nettoient les toilettes de la république « française » chaque matin, dans les rédactions de Brest, Rennes ou Quimper. Les messages que nous avons reçu toutes ces années sont positifs à 99% et cela nous a nous-mêmes surpris.

Le déréférencement par Google de notre média – exigé par le laquais du Parti Socialiste français Jean-Jacques Urvoas, très transparent et éphémère Garde des Sceaux condamné par les tribunaux français pour avoir illégalement informé des amis politiques sur l’état des procédures judiciaires les concernant alors qu’il était en fonction – n’a eu aucun impact. Google n’a jamais été la source de notre lectorat, c’est une absurdité à laquelle croient des Baby-Boomers qui ont du mal à envoyer un email à leurs petits-enfants.

  • Le nom de Breiz Atao n’a évidemment pas été choisi par hasard. Que représente l’héritage de Breiz Atao pour vous ? 

Breiz Atao représente le combat séculaire pour l’anéantissement de l’état cosmopolite français en Bretagne et son remplacement par un état national breton, d’esprit celtique. C’est une bannière glorieuse qui a été sacralisée par le sang des patriotes bretons qui sont morts la brandir. Il n’y aura pas de victoire dans la honte, ni le reniement ou la peur. Quiconque en Bretagne a honte de Breiz Atao ferait bien de foutre le camp à Paris afin de contribuer au renflouement des caisses de l’Etat Français en y faisant le trottoir. Pour être honnête, dès lorsqu’il s’agit de se prostituer pour la Gueuse, ce ne sont pas les très chrétiennes vocations qui manquent par chez nous.

Nous ne renions pas, nous assumons. Breiz Atao est un titre d’honneur.

Boris Le Lay
Boris Le Lay, rédacteur en chef de Breiz Atao
  • Breiz Atao est l’une des rares publications bretonnes qui prend fermement parti contre le remplacement de population. Comment expliquez-vous que l’Emsav soit si tiède à l’idée d’aborder la question migratoire ? 

Premièrement, l’Emsav, au sens purement politique, a cessé d’exister. Ce qui existe, c’est le « mouvement breton », un fatras hétéroclite qui n’est que la somme des contradictions exprimées par des Bretons destructurés, aliénés et acculturés qui, en réalité, pensent comme des Français, c’est-à-dire des radicaux-socialistes enrobés d’hermines. Ma grand-mère, une paysanne bretonnante de Saint-Yvi, n’a jamais eu besoin de réfléchir longtemps ou d’avoir une affiliation politique pour comprendre la menace de l’immigration extra-européenne. « Nous serons bouffés par tous ces gens » me disait-elle, très simplement, avec le bon sens propre à notre paysannerie celtique. Les seuls sans-papiers de Bretagne, ce sont les Bretons privés de leur nationalité. Les ahuris sans-frontiéristes qui pensent agir en Bretons parce qu’ils jactent en breton constituent bien le pire produit fini de la pensée française chez nous.

Deuxièmement, ne nous trompons pas, les courbettes que fait ce « mouvement breton » devant l’envahisseur n’est que le reflet de sa lâcheté naturelle. S’il rampe devant l’Etat Français, pourquoi ne ramperait-il pas devant le dernier mahométan établi en Bretagne ? C’est cohérent : ce « mouvement » est par définition femelle, soumis, vaincu, cacochyme. Il se met à genou devant le plus fort de l’heure. L’Emsav n’a jamais rien eu à voir avec ces gens-là, ni de près ni de loin. La vocation du « mouvement breton » est d’être la voiture-balais de république française. 

Enfin, plus fondamentalement, les masses bretonnes ne vont peut-être plus à la messe, mais elles sont plus religieuses que jamais, très docilement soumises à l’interdiction d’affirmer sa force, en toute exclusivité, pour divaguer sur le thème de la charité universelle propre à la vulgate chrétienne dont la façade a été péniblement ravalée par une gauche d’opportunité. Discréditée institutionnellement dans sa forme catholique, l’hydre du nihilisme égalitaire s’affiche sous de nouveaux masques, dont le plus odieux et le plus autorisé, celui de l’ectoplasme pour rombières qu’est « l’humanisme ». La guimauve infecte du cosmopolitisme dogmatique place un interdit psychologique sur l’affirmation de l’être breton, pour lui-même et par lui-même. Combattre le poison de l’universalisme réchappé des églises et logé dans les médias et les écoles, ramassis de conjectures empoisonnées sans début de réalité pratique, est un impératif. Nous ne voulons pas, comme les domestiques pusillanimes, « être ouverts sur le monde ». Nous voulons être les maîtres chez nous, comme le sont les Russes, les Chinois, les Hongrois et toutes les nations qui se respectent. Il faut sortir le désert mental de l’Ancien Testament de la tête du dernier Breton pour la substituer par la forêt fondamentale des druides propre à l’instinct de notre race. 

La démographie fait la loi. Pas d’enfants bretons, pas de peuple breton. C’est ainsi que le Kosovo est devenu albanais et musulman. Les lâches et les traîtres qui soutiennent l’infiltration allogène ne peuvent à aucun moment prétendre appartenir à l’Emsav.

  • Breiz Atao semble très attaché à la défense de la langue bretonne et propose parfois des liens vers des publications en langue bretonne. Quelle place doit occuper la langue bretonne dans le combat breton aujourd’hui selon vous ? 

La langue bretonne est performative et dépasse le politique à proprement parler. La langue bretonne permet aux nouvelles générations d’établir un lien direct et tangible avec des centaines de générations qui les ont précédé, créant ainsi un lien spirituel manifeste avec elles. Le peuple breton existe tant dans le passé que le présent et l’avenir. La langue bretonne exprime cette réalité à travers les siècles et les millénaires. Si l’Emsav existe aujourd’hui quelque part en Bretagne, c’est dans le militantisme linguistique. D’ailleurs, le mouvement linguistique démontre qu’il est proprement national car il fait désormais pleinement l’unanimité par delà les sensibilités politiques partisanes. 

  • Vient ensuite la question à un million : Que faire ?

Créer un parti national breton, authentiquement nationaliste et révolutionnaire, qui se fixe comme but l’édification d’un état breton de la nation bretonne, par et pour les Bretons. Pas de tergiversassions ni de modérantisme. Faute de quoi, le peuple breton disparaîtra au terme de ce siècle.

  • Comment voyez-vous l’avenir de la Bretagne et l’avenir de l’Europe ?

Sous le spectre de la désintégration. Nous allons faire face à ce que l’Union Soviétique et le Bloc de l’Est ont connu à la chute du communisme. Quand le système s’est effondré, les masses ont cherché en qui elles pouvaient faire confiance. La réponse était évidente : dans leurs semblables. C’est pourquoi les différentes nationalités ou groupes ethniques se sont affirmés, comme extension de la solidarité familiale face au chaos. L’Europe de l’Ouest, sous l’effet destructeur de l’immigration extra-européenne, a semé elle-même les graines de son implosion, de sa balkanisation, sur fond de montée en puissance de l’islamisme.

Milice serbe
Une milice serbe pendant la guerre en Bosnie

La gauche blanche nihiliste, rongée par une fanatique haine de soi, donne son concours à l’islam dont elle envie et admire la force grégaire. Toutes les conditions sont réunies pour une conflagration cataclysmique. L’assurance mensongère des gouvernants actuels s’évaporera à la minute où le système implosera et les masses, livrées à elles-mêmes, resteront tétanisées. Mais les peuples qui sauront se doter d’une direction ethno-nationaliste révolutionnaire auront une planche de salut. Les Bretons, encore engourdis par les propos rassurants de la grosse propagande parisienne, tomberont de haut quand ils réaliseront ce qu’il se passe réellement. Alors, ils regarderont les rebelles diffamés depuis si longtemps d’un regard nouveau, réalisant qu’ils avaient raison. Quant aux menteurs professionnels et aux traîtres, ils auront tôt fait de discrètement s’esquiver. Leur silence vaudra tous les aveux.

Nous avons tenu le même discours pendant dix ans en dépit de la sauvage répression de l’Etat Français. Notre détermination démontre que c’est la vérité qui nous anime, pas l’opportunisme. Contrairement à la clique au pouvoir actuelle.

Quant à la France, comme état unifié, elle est finie. Elle deviendra une giga Yougoslavie avec, en prime, de dizaines de réacteurs nucléaires sur son territoire. Méditez là dessus.

  • Comment faire pour soutenir Breiz Atao ?

En s’engageant dans le nationalisme breton. Ceux qui veulent le faire peuvent nous contacter ici : breizhatav@protonmail.com.

Parti National Breton
Vers un nouveau Parti National Breton ?

Une réflexion sur “« L’Europe de l’Ouest, sous l’effet destructeur de l’immigration extra-européenne, a semé elle-même les graines de sa balkanisation, » – Entretien avec Boris Le Lay, rédacteur en chef de Breiz Atao

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