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Les 20 et 27 juin se sont tenues les élections régionales et départementales françaises en Bretagne et ailleurs. Les résultats sont sans appel, ⅔ des Bretons ne se sont pas déplacés : tout le monde s’en moque.
Brève analyse des résultats des élections régionales. Le paysage politique breton est totalement éclaté avec 13 listes. Aucun parti ne se détache nettement au premier tour : les socialos mènent avec 21%, suivis de près par la droite républicaine avec 16% et les macronistes à 15%. Les écologistes créent la surprise avec 15% pour EELV et 6,5% pour Daniel Cueff. Le RN chute à 14%, LFI dépasse à peine les 5%. Suivent une tétrachiée de partis plus ou moins loufoques (un parti musulman, le très jacobin DLF, la poussiéreuse LO…) avec des scores insignifiants. Le Parti Breton dépasse lui péniblement les 1,5%, en dépit de certains sondages qui le créditait à 5% des voix au premier tour …
Le second tour confirme l’éclatement du paysage politique breton. Daniel Cueff, trahissant sa parole de ne pas nouer d’alliances au second tour, rallie la liste du socialiste Loïg Chesnais-Girard, renouant ainsi avec la tradition de trahison et de compromission de la gauche “autonomiste” bretonne. Isabelle Le Calennec, candidate de la droite républicaine, grimpe à près de 22%, tandis que la liste EELV dépasse elle les 20%. Burlot, le candidat de Macron, chute lui à moins de 15% et le RN à moins de 14%. Les socialistes remportent donc la région, sans pour autant dominer nettement le paysage politique breton.
En Loire-Atlantique, dépendante de la région Pays de la Loire, c’est surtout l’abstention qui frappe (70%). Les votants se sont globalement tournés vers la candidate de LR qui a emporté la région haut la main (près de 45% des voix), ou la liste écologiste qui a obtenu un bon tiers des voix au second tour.
Du côté des élections départementales, qui se tenaient en même temps, les résultats ne sont guères plus intéressants, les socialistes obtiennent les Côtes-d’Armor, la Loire-Atlantique et l’Ille-et-Vilaine alors que la droite emporte le Morbihan et le Finistère.
Conclusion : ⅔ des Bretons ont compris qu’il n’y avait rien à attendre des élections françaises. La France n’est plus qu’un magma indescriptible de groupes aux intérêts divergents. Heureux celui qui saura tirer son épingle du jeu ! Pour les nationalistes bretons, la voie est libre !
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Neven Ar Ruz
Article à la conclusion fort optimiste… A l’issue de ces élections, on pourrait tout aussi bien conclure que les bretons votent (et s’abstiennent) comme tous les français car ils sont devenus avant tout des français comme les autres… On pourrait aussi conclure que les nationalistes bretons n’ont pas été en mesure de se saisir de ces élections régionales et départementales (en s’y présentant) pour mettre en avant leurs revendications et mesurer le soutien populaire à leurs idées… On pourrait aussi noter qu’un parti autonomiste comme l’UDB ne peur gagner des voix et une poignée d’élus qu’allié à un parti national français en l’occurrence EELV… Comment croire alors encore en l’avenir du nationalisme breton ?
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Le mouvement breton est moribond, c’est clair. Mais la France va inévitablement s’effondrer, économiquement d’abord, ensuite sous le poids de communautés extra-européennes toujours plus nombreuses et revendicatrices. D’où l’urgence de développer un discours nationaliste breton cohérent face aux défis de notre temps !
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