Vous le savez, les statistiques ethniques sont interdites en France. Toutefois, des données médicales nous permettent de se faire une idée précise de l’origine des nouveaux-nés : le dépistage de la drépanocytose. En effet, la drépanocytose est une maladie génétique héréditaire qui touche exclusivement les extra-européens (1). Les taux de dépistages nous permettent donc d’établir avec une bonne précision la proportion des nouveaux-nés qui ont des origines extra-européennes.
Dans un précédent article, je tentais d’établir, avec les données d’alors, le nombre d’extra-européens résidant en Bretagne (https://barr-avel.blog/2020/11/25/ou-en-est-le-grand-remplacement-en-bretagne/) . Le ministère des Solidarités et de la Santé a récemment publié les données du dépistage pour l’année 2019 (2). Voici donc la nouvelle carte du pourcentage des naissances extra-européennes dans l’Hexagone :
Les projections font froid dans le dos : en 2026, 50% des naissances seront extra-européennes en France métropolitaine (3). La Bretagne reste encore la zone la plus préservée, mais la pente est très glissante. Dans un contexte de remplacement global, qu’en sera-t-il de l’identité bretonne ? Nous invitons le mouvement breton à se poser les bonnes questions avant qu’il ne soit trop tard.
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Neven ar Ruz
4 réflexions sur “Où en est le Grand Remplacement dans l’Hexagone ?”