L’union des démocrates musulmans français (UDMF) vient d’annoncer sa participation aux prochaines élections régionales en Bretagne. Kamel Elahiar, résidant à Rennes, mènera la liste.

Mais d’où sort l’UDMF ?
L’UDMF a été fondée en 2012 par Nagib Azergui, un nanterrien originaire du Maroc.

Nagib Azergui fut un temps proche du Parti musulman de France, un ancien parti musulman en France, présidé par un certain Mohamed Latrèche, qui fut récemment la cible du ministre des finances qui l’accusait de faire “l’apologie du djihad” (1).
L’implantation du parti.
Plusieurs candidats se sont depuis présentés sous l’étiquette de l’UDMF, principalement dans la région parisienne. Si le parti n’a jamais remporté d’élections, il a fait des scores significations dans certaines zones : 6% à Mantes-la-Jolie aux élections régionales de 2014, 5,1% dans la première circonscription de Mayotte aux élections législatives de 2017 et aux élections européennes de 2019 : 7% à Garges-lès-Gonesse et Montereau-Fault-Yonne, 6% à la Courneuve et à Chanteloup-les-Vignes et jusqu’à 17% dans la ZUP du Val Fourré (!). Aux élections municipales de 2020, l’UDMF fait à nouveau parler d’elle en présentant 8 candidats. Le président du parti promettait alors “un grand remplacement dans les urnes de la République” (sic) (3).

Le parti comptait près d’un millier d’adhérents en 2019 (4)
Un programme communautariste.
Sans surprise, le parti se réclame de l’anticolonialisme, de l’anti-impérialisme et de l’antisionisme, et se positionne plutôt à gauche de l’échiquier politique. Le parti entend “lutter contre le rejet de l’islam” (5) (entendre : “pour l’acceptation et le développement de l’islam de l’islam) en développant l’alimentation halal, en augmentant la part des programmes scolaires consacrés à la colonisation française et en favorisant l’apprentissage de la langue arabe. Le parti souhaite aussi revenir sur la loi interdisant le port du voile à l’école et autoriser le droit de vote des étrangers aux élections locales (6).
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Alors que l’Etat français se délite, les musulmans de France assument désormais pleinement la défense d’intérêts communautaires, à quand un parti qui défendra les intérêts communautaires des autochtones bretons sur leurs propres terres ?
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Neven ar Ruz
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- Strasbourg. Lutte contre le djihad : le gouvernement gèle les ressources de Mohamed Latrèche (dna.fr)
- Union des démocrates musulmans français — Wikipédia (wikipedia.org)
- Européennes : comment s’en est sortie la liste communautariste « des démocrates musulmans » (marianne.net)
- Municipales: qu’est-ce que l’Union des démocrates musulmans français, dans le viseur de la classe politique? (bfmtv.com)
- France : l’UDMF, un parti musulman qui veut « lutter contre le rejet de l’islam » – Jeune Afrique
- Municipales: clientélisme à la sauce islamique (lefigaro.fr)
La vie dans les pays musulmans n’est pas enviable. Si c’est pour l’adopter chez nous, c’est non. Nous sommes à l’heure où tous les problèmes sont mis sur la table, après le déclin de nos démocraties et il est nécessaire de faire de nouveaux choix. Il me semble que le culte de la personnalité qui caractérise les partis politiques en France sont encombrés par des stratégies et des disputes qui embrouillent tout le monde. Ils laissent la place à des extrémistes et à ce « parti musulman » . Soyons attentifs. Un débat d’idées s’impose. Merci à ce forum qui le permet.
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Il y a 20 ans lors d’un défilé à Nantes pour la libération des prisonniers bretons pour lequel j’étais venu du Finistère avec un de mes fils . A un moment des racailles arabes sont sorties en braillant « les Bretons on vous encule » . Mon fils et d’autres jeunes voulaient aller leur mettre un bourre-pif mais les gens de l’UDB ce sont mis à glapir » Non , non il y a la télé » . En 2004 je me suis préseté sur le canton de Daoulas pour le MRB et cette année , sans avoir changé d’adresse je me retrouve dans le canton de Pont de Buis avec , tenez vous bien , Ibrahim Mohammad pour l’UDB . Là ce coup ci on est dedans .
Je sais bien que SNP a toléré dans son gouvernement un pakistanais qui trouve qu’il y a trop de Blanc en Ecosse
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